À propos
Historique
Membres fondateurs de la CSD assis à la table.

9 juin 1972 – Fondation de la CSD

Élection, par acclamation, du 1er comité exécutif. Il se compose de Paul-Émile Dalpé, président; Jean-Paul Hétu, vice-président; Jacques Dion, trésorier; Réal Labelle, secrétaire; Amédée Daigle, coordonnateur des services.


Juin 1972
1re grève d’un syndicat affilié, le Syndicat national d’Art Woodwork de Montréal. Affilié à la CSN lors du déclenchement de la grève, les membres ont décidé après trois semaines de conflit, de quitter la CSN et de joindre la CSD.


Octobre 1972
Lancement du magazine CSD. Au fil du temps, ce magazine changera plusieurs fois de format et de nom. En dernier lieu, il s’appelait La Base. En 1999, la Centrale publiera une seconde revue, le Fureteur CSD.

Les membres adoptent le logo de la CSD. Dans un trait vert continu, il reproduit les initiales de la Centrale, reliées entre elles afin de représenter la solidarité. Le S au centre indique que ce sont les syndicats qui sont à la base de la Centrale.


Congrès de 1977
L’article I des statuts et règlements est amendé pour inclure les croyances fondamentales de la CSD. Cette modification – et celles qui suivront – est soumise par référendum aux membres au début de 1978 et approuvée à l’Assemblée plénière de 1978.


1979
Les délégués acceptent lors du Congrès le principe du regroupement des syndicats affiliés par région et aussi par secteur d’activité professionnelle. La réforme du regroupement professionnel par secteurs réunis est adoptée et s’applique à tous les syndicats affiliés qui ne sont pas chapeautés par une fédération professionnelle.


Congrès de 1981

Au Congrès de 1981, la CSD lance son projet ANSER sur la qualité de vie au travail, qui intègre différents éléments : approche sociotechnique, nouvelles formes d’organisation du travail, santé et sécurité, ergonomie et relations du travail.

Jean-Paul Hetu en 1981

Congrès de 1981 : Jean-Paul Hétu devient président

Il restera président jusqu’en 1989.


1981
Adoption de la décentralisation des services sur une base régionale. Elle répond à deux objectifs : confier aux syndicats affiliés le contrôle des services dispensés en région par la CSD et développer le militantisme et l’appartenance à la Centrale.


1985
Le congrès adopte la proposition de créer, dans chacune des régions de la CSD, un comité de condition féminine. Un comité provincial de la condition féminine sera mis en place en 1991.


1986
La CSD joint les rangs de l’Intersyndicale des femmes.


1989
La CSD participe au Forum national pour l’emploi, une initiative non gouvernementale qui visait à établir, dans la société, un dialogue et des échanges sur différents thèmes touchant la lutte au chômage et la recherche du plein emploi.


Photo de Claude Gingras en 1985

Congrès de 1989 : Claude Gingras devient président

Il restera président jusqu’en 1997.


1994
La CSD ouvre un nouveau champ d’intervention syndicale en santé et sécurité du travail : la santé mentale. Elle propose à ses syndicats affiliés un outil de diagnostic des milieux de travail ainsi que des pistes d’action préventive et corrective.

Dessin d'une femme aux cheveux frisés se tenant le visage.

Marche du pain et des roses de 1995

Des femmes de la CSD participent à la Marche du pain et des roses, organisée par la Fédération des femmes du Québec.


1996
La CSD participe au Sommet sur l’économie et l’emploi et figure parmi les signataires de la Déclaration commune en faveur de l’emploi. Cet exercice de concertation – gouvernement, syndicats, employeurs – a permis de dégager certains consensus.

La CSD participe à Shawinigan à une manifestation le 31 mars 1996 contre la réforme de l’assurance-chômage. Pour la toute première fois, les dirigeants des quatre centrales syndicales se retrouvent sur une même estrade.


Francois Vaudreuil en 1991

Congrès de 1997 : François Vaudreuil devient président

Il s’agit du 1er président de la Centrale, qui n’a pas participé à sa fondation. Il restera président jusqu’en 2017.


1997
La CSD obtient un siège à la Commission des partenaires du travail (CPMT), un haut lieu de concertation ainsi qu’au Conseil consultatif du travail et de la main-d’œuvre (CCTM) qui deviendra plus tard le Comité consultatif.


2000
Grande campagne intersyndicale de mobilisation Priorité – Prévention – Partout réunissant les quatre centrales syndicales afin que les mécanismes de prévention s’appliquent à toutes les entreprises et à l’ensemble des travailleuses et travailleurs.


La CSD à la Marche mondiale des femmes de 2000 à New York


2001
La CSD est présente au 2e Sommet des peuples des Amériques à Québec et au Forum syndical et y dénonce l’établissement d’une Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA).


2002
Le président Vaudreuil est invité au Congrès de la CSN. C’est une première, cette invitation concrétise la normalisation des relations entre les deux centrales et met fin à des décennies de boycottage de la part du mouvement syndical québécois.


2003-2015 : reconnaissance des ressources de type familial (RTF) et certaines ressources intermédiaires (RI)

Contre-offensive syndicale aux politiques antisociales, antisyndicales du gouvernement Charest, notamment le projet de loi 7 qui veut dépouiller de leur statut de salarié les ressources de type familial (RTF) et certaines ressources intermédiaires (RI).

La juge Danielle Grenier de la Cour supérieure déclare le projet de loi 7 inconstitutionnel, invalide et sans effet parce que contraire aux chartes canadienne et québécoise. Le gouvernement Charest ne conteste pas le jugement.

Pour enchâsser les relations de travail des ressources à l’enfance et à l’adulte, le gouvernement Charest adopte le projet de loi 49 qui leur reconnaît un régime particulier (représentation, négociation) et l’accès à de nombreuses lois sociales.

Un deuxième référendum a lieu à l’automne et à l’hiver 2010 afin d’étendre les statuts et règlements aux associations de personnes ayant un statut différent de celui de salarié et donc de modifier le libellé de l’article I.

La CSD annonce qu’elle conteste devant la Cour supérieure la Loi sur la représentation des ressources de type familial (RTF) et de certaines ressources intermédiaires (RI) qui n’inclut aucun mécanisme indépendant et efficace de règlement des différends.

2004
La CSD participe au Forum des générations à Saint-Augustin-de-Desmaures et obtient de Québec l’ouverture d’un chantier de réflexion sur la compétitivité et l’innovation sociale.


2006
La CSD s’affilie à Confédération syndicale internationale (CSI), après le sabordement de la CMT, qu’elle avait joint en janvier 2000, et de la Confédération internationale des syndicats libres (CISL). Elle est l’un des membres fondateurs de la CSI.


2008
1re Journée mondiale pour le travail décent, la CSD y participe de concert avec la CSN et la FTQ.


Quelque 70 militantes et militants de la CSD participent à la Marche des femmes 2010 à Rimouski.


2013 – 2016 : lock-out au Saguenay – Lac-Saint-Jean

La corporation des concessionnaires d’automobiles du Saguenay – Lac-Saint-Jean décrète un lock-out. Quelque 450 salariés, membres du Syndicat démocratique des employés de garage Saguenay – Lac-Saint-Jean (SDEG – CSD) se retrouvent à la rue.

Grand rassemblement à Jonquière des dirigeantes et dirigeants nationaux des grandes centrales et organisations syndicales du Québec (FTQ, CSN, CSQ, SFPQ, APTS, SPGQ) en solidarité avec les lockoutés du SDEG – CSD, dans la rue depuis deux ans.

Après 34 mois, fin du lock-out des employés de garage du Saguenay – Lac-Saint-Jean avec la signature d’une nouvelle convention collective de travail liant le SDEG et la Corporation des concessionnaires d’automobiles de la région.

2016
Le Syndicat national de l’amiante d’Asbestos fait ses adieux à la CSD. Après 43 ans d’affiliation à la CSD, ce syndicat, figure emblématique du mouvement syndical québécois, ferme les livres.


Luc Vachon, président CSD

Congrès de 2017 : Luc Vachon devient président

Luc Vachon devient le 5ème président de la Centrale.


2020
La CSD demande au premier ministre, François Legault, de tenir des états généraux sur l’hébergement et le soutien aux aînés et aux personnes vulnérables de notre société.