Conditions de travail décentes

Dans une société développée et riche comme la nôtre, il est inacceptable que des gens occupent des emplois qui n’offrent pas des conditions de travail décentes. Il est tout aussi inacceptable que les filets de protection sociale ne soient pas adaptés aux réels besoins des travailleuses et des travailleurs.

Personne ne devrait vivre des difficultés pour joindre les deux bouts. Alors que les inégalités socioéconomiques se creusent et que les personnes les mieux nanties de la société s’enrichissent de plus en plus, il est plus que nécessaire de s’assurer que tous et toutes puissent sortir de la pauvreté en œuvrant dans des milieux de travail offrant des conditions permettant de sortir de la pauvreté et de bien vivre.

À cet égard, la CSD revendique, entre autres, la hausse du salaire minimum à 20$/h, afin que tous et toutes puissent gagner un revenu viable par le biais de leur emploi qui leur permet de vivre dans une relative sécurité financière et de bénéficier de marges de manœuvre pour leurs projets d’avenir :

La CSD revendique aussi des changements sociaux dont une meilleure conciliation travail-vie personnel, un accès universel aux services de gardes, le droit à la déconnexion, une réorganisation du travail, etc. Et ce, dans une perspective d’améliorer la qualité de vie des travailleuses et des travailleurs et réduire les risques psychosociaux. 

La CSD revendique finalement la révision en profondeur de l’assurance-emploi. Ce système sert mal les chômeurs et les chômeuses et les stigmatise. Or, plutôt que de punir celles et ceux qui perdent leur emploi, l’assurance-emploi devrait plutôt convenablement les soutenir.