Les délégué-e-s du regroupement professionnel agroalimentaire étaient réunis hier en grand nombre, dans le respect des mesures sanitaires, à Trois-Rivières pour leur réunion annuelle.

Cette rencontre a permis au secteur agroalimentaire de se doter d’un plan de développement sectoriel en continu afin de dégager les enjeux majeurs du secteur et de se doter de politiques sectorielles inédites notamment au regard de la négociation, de l’arbitrage ou des politiques de main-d’œuvre. Le vice-président a présenté la stratégie globale au regard des regroupements professionnels et des régions à la CSD. Il a été question de la transversalité des enjeux sectoriels et des enjeux régionaux ainsi que des multiples nouveaux outils qui ont été déployés au cours de la dernière année afin d’atteindre ces objectifs. Notons qu’un redéploiement majeur de ces structures (secteurs-régions) est actuellement en cours à la CSD afin que ces structures redeviennent le catalyseur des différentes actions menées par la CSD. Ce redéploiement est en conformité directe avec les valeurs de la CSD.

De plus, il faut rappeler que la CSD est la seule organisation syndicale au Québec qui refuse d’entreprendre toute action qui n’est pas conforme à la volonté démocratique de ses membres. Pour le vice-président, l’action syndicale doit retrouver ses racines en se connectant sur ses membres plus que jamais afin de s’assurer d’agir fidèlement aux orientations qui nous ont été données par nos membres de façon démocratique, et ce, tant au niveau des relations de travail qu’au niveau politique.

En plus de discuter des enjeux politiques et stratégiques du secteur, les délégué-e-s ont pu assister à une présentation de Normand Pépin, conseiller syndical à la recherche, sur les effets du nouvel accord Canada-USA-Mexique sur le secteur agroalimentaire.

Ils ont également eu le droit à une présentation de Lise Perron, directrice générale du Comité sectoriel de la main-d’œuvre en transformation alimentaire (CSMOTA).