Collectif pour une forêt durable

Plus de quarante partenaires issus des milieux social, économique et municipal du Québec, accompagnés d’intervenants du secteur forestier en provenance de toutes les régions, ont donné le coup d’envoi, aujourd’hui à Montréal, en présence du premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard, et du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, M. Luc Blanchette, au « Collectif pour une forêt durable ». Ce mouvement, qui découle d’une mobilisation sans précédent envers la forêt québécoise et son immense potentiel, agira notamment à titre de maître d’œuvre d’une campagne de mise en valeur, dotée d’un budget de 4,2 M$, intitulée « Une forêt de possibilités ». D’une durée de trois ans, cette campagne est destinée à créer un sentiment de fierté et à mettre pleinement en valeur le riche éventail d’opportunités de développement offert par l’ensemble du secteur forestier québécois.

Articulée sous le thème « Une forêt de possibilités », cette campagne sans précédent pour le secteur forestier, fruit de la mobilisation et de la concertation des forces vives du Québec, prévoit, entre autres, le déploiement d’un nouveau site internet (www.uneforetdepossibilites.com). La campagne prévoit également la réalisation d’une série de capsules ludiques et informatives et des initiatives de communication branchées sur toutes les plates-formes, destinées à démontrer les nombreuses possibilités et le potentiel riche et diversifié présenté par le secteur forestier.

Au cours des trois prochaines années, les partenaires du Collectif mettront de l’avant, dans leurs milieux et auprès de leurs publics respectifs, des activités, des initiatives particulières, des stratégies de promotion et des coups d’éclat destinés à mettre en valeur, dans chacune des régions et des grandes villes du Québec, le potentiel diversifié et durable du secteur forestier, ses bons coups et ses perspectives porteuses en matière d’environnement, de développement social et de retombées économiques, ce qui décuplera la portée de la campagne.

À l’occasion de la conférence de presse tenue aujourd’hui, le premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard, a confirmé l’octroi d’un investissement de 2,7 M$ destiné à soutenir la mise en œuvre de la campagne. Le Conseil de l’industrie forestière du Québec y investit, quant à lui, 1,35 M$.

Établir le dialogue

Par son approche flexible et décentralisée, la mobilisation invite tous ses partenaires à agir à titre de porte-parole de la forêt du Québec. Elle permettra d’apporter un éclairage moderne et factuel sur le secteur forestier québécois et l’immense potentiel de ses multiples ressources, autant sur les plans environnemental, social qu’économique. La campagne vise aussi à établir un dialogue renouvelé entre les différentes forces vives du Québec, l’ensemble des intervenants du secteur forestier et les citoyens de toutes les régions, ainsi que des grands centres. À cet effet, des espaces d’échanges seront également déployés sur les médias sociaux afin de rapprocher les Québécois de « leur » forêt et des pratiques, initiatives et projets novateurs qui y ont cours, et d’en faire, eux-aussi, des porte-paroles dynamiques et informés.

Un secteur tourné « vert » l’avenir

Comme l’indique le thème de la mobilisation, « Une forêt de possibilités », le secteur forestier, bien que confronté à des défis, demeure un domaine d’avenir innovant. Il est animé de travaux de recherche et de développement variés, allant des matériaux à haute valeur ajoutée à la recherche médicale, et est appelé à continuer à jouer un rôle structurant dans le développement environnemental, social et économique de demain.

Le secteur forestier du Québec, en raison de son approche unique axée sur la protection des écosystèmes, le soutien à la régénération naturelle du parterre et sur une mise en valeur multiusager de la ressource, fait figure de modèle. L’utilisation de bois d’ingénierie dans les grands chantiers permet de lutter concrètement contre l’émission de gaz à effet de serre en utilisant un matériau renouvelable, durable, et dont la croissance permet de capter le CO2. Quant à elle, la récolte forestière d’arbres à pleine maturité permet de prévenir les épidémies et de réduire les risques de feux de forêt.

« Nous croyons en l’avenir de l’industrie forestière au Québec et il est nécessaire de partager à l’ensemble des Québécoises et des Québécois notre vision commune de développement durable et de l’importance que cette industrie occupe pour la population de plusieurs régions au Québec. »

François Vaudreuil, président de la CSD