Des militantes féministes se tiennent debout l'une à côté de l'autre.

La responsable provinciale profondément déçue de sa rencontre avec la ministre Vallée


Le 13 mars dernier, le Collectif 8 mars, dont est membre la responsable provinciale du comité de la condition féminine CSD, Isabelle Daigle, a rencontré la ministre responsable de la condition féminine, Stéphanie Vallée.

Le Collectif, qui représente près d’un million de femmes, militant au sein d’organisations syndicales ainsi que dans les rangs de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), a saisi la ministre des préoccupations des femmes aux prises avec les conséquences des mesures d’austérité adoptées par le gouvernement Couillard.

 « Cette rencontre a été des plus décevantes, même si nous n’avions pas de grandes attentes. La ministre Vallée défend les politiques et décisions du gouvernement au détriment de la cause des femmes. C’est regrettable de constater qu’elle n’entend aucunement  assumer, au sein du gouvernement, ses responsabilités de ministre de la  Condition féminine, en défendant les droits des femmes, dont le droit à l’égalité »,

souligne Isabelle Daigle.

Les représentantes du Collectif 8 mars sont sorties de cette rencontre désappointées et choquées.

« La ministre Vallée a même souligné que les femmes doivent contribuer à la relance, assumer un entrepreneurship, par exemple dans le Plan nord. Elle a aussi affirmé que les réalités de 2015 ne sont pas celles du passé et que nous devions trouver un moyen d’inclure les hommes dans nos réflexions sur la condition féminine »,

dénonce outrée la responsable de la condition féminine à la CSD.

Quant à la porte-parole du Collectif et présidente de FFQ, elle a, au sortir de la rencontre, déclaré que

« la ministre responsable de la Condition féminine n’assume pas sa responsabilité légale à l’endroit des femmes et n’a pas l’intention d’agir concrètement pour instaurer des mesures favorisant non seulement l’égalité de droit des femmes, mais surtout leur égalité de fait. En l’absence d’une réelle écoute, les femmes devront se faire entendre d’une autre façon ».

Journée internationale des femmes 2015

Femmes en marche pour l’égalité

Solidaires contre l’austérité !

Chaque fois que l’égalité entre les femmes et les hommes est menacée, c’est la force du nombre et la solidarité qui permettent aux femmes de faire des gains et de maintenir leurs acquis.

Les ciseaux représentent les coupes du gouvernement du Québec, tant dans les services publics que dans les programmes sociaux. Or, les femmes sont majoritairement les travailleuses et les usagères de ces services et programmes. C’est pourquoi les mesures d’austérité les touchent directement à plus d’un titre.

Par le « bâton de parole », les femmes s’opposent à l’action gouvernementale qui saccage tous les gains obtenus par leurs luttes.

Ce bâton de parole est renforcée par les valeurs de la Marche mondiale des femmes (MMF) : égalité, solidarité, liberté, justice et paix. En cette année d’action de la MMF, les femmes sont en marche, s’imposent et résistent !